Publié : 24 février 2022 à 14h40 par Hélène Hamon
À Nantes, l'association franco-ukrainienne Tryzub s'inquiète de l'offensive russe en Ukraine
La nuit dernière, le président russe Vladimir Poutine a pris la parole à la télévision à la surprise générale pour annoncer le début d'une opération militaire russe dans l'est de l'Ukraine. On parle désormais d'une guerre. C'est toute l'Europe qui retient son souffle. À Nantes, l'association franco-ukrainienne Tryzub s'organise pour soutenir ses compatriotes.
Le mot "guerre" est prononcé. La nuit dernière, Vladimir Poutine a donc mis ses menaces à exécution en annonçant une offensive russe en Ukraine. Depuis l'escalade ne s'arrête pas. Si l'attaque commandée par le président russe devait seulement cibler les infrastructures militaires ukrainiennes, Kiev indique d'ores et déjà que les victimes sont nombreuses parmi les civils. Pour l'heure, on parle de 40 soldars ukrainiens décédés. En réponse, le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky a donné l'ordre à ses troupes d'infliger le maximum de pertes aux militaires russes.
En France, un conseil de défense avait lieu ce jeudi matin autour d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Dans la foulée, le chef de l'état a pris la parole à la télévision. L'air grave, le président a indiqué que les événements de cette nuit étaient "un tournant dans l’histoire de l’Europe et de notre pays", tout en réaffirmant son soutien au peuple ukrainien.
Selon Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a décidé de ''porter l’atteinte la plus grave à la paix, à la stabilité dans notre Europe depuis des décennies". Des décisions sont attendues à l'issue du G7 qui a lieu cet après-midi.
En attendant, la mobilisation en France s'organise. Ce midi, plusieurs dizaines de personnes ont manifesté devant l'ambassade de Russie à Paris pour protester contre l'offensive russe. À Nantes, l'association franco-ukrainienne Tryzub annonce un rassemblement dès ce soir, place Royale, à partir de 18 heures, pour soutenir la population ukrainienne.
Nous avons interrogé la présidente de l'association, Anna Generaliuk-Rabine, abasourdie par les événements de la nuit dernière :