Publié : 21 janvier 2016 à 7h49 par Anthony MARSAIS

A la barre, les proches de Didier Barbot racontent leur sentiment de "trahison"

Les proches de Didier Barbot se sont succédé mercredi à la barre de la cour d'assises de la Loire-Atlantique pour raconter combien ils s'étaient sentis "trahis" par l'agriculteur de Vritz, après que lui et sa maîtresse aient avoué être les auteurs de l'assassinat de son épouse Anne en mars 2013.

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"J'ai été déçu... C'est une personne qui manipule les gens", a ainsi témoigné P.T., qui avait côtoyé l'accusé lors de son hospitalisation après sa "tentative de suicide" avant sa mise en examen. "Pour moi, il a bien caché son jeu."


 


"Si je mets la main sur le mec qui a fait ça, je lui mettrai la tête dans un étau et je viendrai le serrer toutes les dix minutes", lui avait par exemple lancé Didier Barbot, quand l'auteur du crime n'était toujours pas connu.


 


Présenté comme un "gai-luron", l'accusé s'était également jeté dans les bras d'un ami, après la mort de son épouse, en sanglotant :  "Tu m'aideras à tuer celui qui a tué Anne, hein". "Il nous a bien menés en bateau", se désole aujourd'hui N. G., l'épouse de l'ami en question. "En fin de compte, ce n'était pas la personne qu'on croyait."


 


"ENVOÛTE" PAR SA MAÎTRESSE


 


Les jurés de la cour d'assises de la Loire-Atlantique ont également eu lecture, ce mercredi, d'une lettre envoyée par Didier Barbot depuis sa cellule à certains de ses proches, où il enfonce sa maîtresse Stéphanie Livet.


 


"Cette femme, elle m'a envoûté... Ma plus grosse erreur, ça a été de tromper Anne", écrivait l'agriculteur de Vritz. "Cette fille, elle m'a mené la tête par la queue ! Elle, elle ne risque que quelques années de prison, avec ses deux enfants." Il s'y dédouane également de toute responsabilité dans l'organisation de la marche blanche en mémoire de son épouse, ou encore dans celle du rassemblement devant la gendarmerie de Saint-Mars-la-Jaille pour faire accélérer l'enquête.


 


Les deux amants auront l'occasion de confronter leurs versions sur l'enchaînement des faits, le soir du crime, ce jeudi, devant la cour d'assises de la Loire-Atlantique. Les jurés ne rendront finalement leur verdict que lundi, et non plus vendredi comme c'était initialement prévu, en raison du retard pris dans l'instruction des débats. Le couple, jusqu'alors inconnu de la justice, encourt la réclusion criminelle à perpétuité./GF (PressPepper)


 


 


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