Publié : 1er juin 2016 à 7h34 par Anthony MARSAIS
Châteaubriant : 4e conduite en état d'ivresse en un an pour le "danger public"
Le trentenaire avait sombré dans l’alcool après une rupture…
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Le tribunal correctionnel de Nantes a ordonné mardi à un automobiliste de Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) d'accomplir une semaine de travail d'intérêt général (TIG) au profit d'une association ou d'une collectivité, après avoir été à nouveau contrôlé en état d'ivresse en juillet 2014 à Châteaubriant.
Cet homme de 37 ans avait en effet été contrôlé vers 16h30 au volant de sa voiturette sans permis avec 1,08 g d'alcool par litre de sang ce jour-là. Un taux "pas très élevé" par rapport à d'autres affaires, a convenu le président du tribunal... mais qui venait s'ajouter à deux précédentes conduites en état d'ivresse en novembre 2013 et en février 2014.
Il sera également contrôlé en état d'ivresse en octobre 2014, soit trois mois plus tard, pour la quatrième fois en un an. Cet homme placé sous curatelle renforcée avait aussi déjà été condamné en 2009 pour un accident corporel, alors qu'il roulait sous l'emprise de l'alcool. Un casier judiciaire donc "impressionnant", qui a incité la justice à renoncer au final à la simple "composition pénale" - une mesure alternative au procès public - prévue initialement dans ce dossier.
L’individu, qui habitait à l'époque Saint-Sulpice-des-Landes, a expliqué mardi à l'audience qu'il avait "des petits problèmes avec sa famille" et qu'il avait "sombré dans l'alcool" après la rupture avec la mère de ses enfants. "Je suis d'accord que j'ai fait une connerie, mais je suis un mec droit", s'est défendu le prévenu, qui n'avait pas d'avocat.
"Monsieur est un danger public, il ne doit plus conduire", s'était alarmée la substitut du procureur, qui avait requis trois mois de prison ferme et une interdiction de conduire tout véhicule à moteur (scooter, voiturette sans permis...) pendant six mois. Sur ce dernier point, le tribunal correctionnel de Nantes l'a partiellement entendue, en l’interdisant de conduire pendant quatre mois./GF (PressPepper)