Publié : 6 octobre 2015 à 10h56 par Anthony MARSAIS
Morts sur les routes : une hécatombe en Loire-Atlantique (+ 35%) !
Au 6 octobre 2014, on déplorait 45 morts sur les routes de Loire-Atlantique. Au 6 octobre 2015, on déplore 61 victimes. L'association de prévention routière ne réclame ni davantage de répression ni davantage de prévention. L'association demande aux automobilistes de "prendre leurs responsabilités".
Crédit : - Le téléphone au volant serait en forte augmentation selon l'association de prévention routière.
La situation est très préoccupante sur les routes de Loire-Atlantique. Depuis le début de l’année, 61 personnes sont décédées sur les axes du département. Un chiffre en augmentation de… 35 % par rapport à l’an passé, à la même période !
Ce lundi, deux personnes se sont tuées, dans deux chocs frontaux. Un homme de 39 ans est décédé lundi matin sur la route Nantes-Pornic, à hauteur de Chéméré. Il a percuté un utilitaire qui arrivait en face pour une raison encore inconnue. En début d’après-midi lundi, c’est une femme de 61 ans, originaire de la Chapelle sur Erdre, qui a trouvé la mort sur la route qui mène de Nort-sur-Erdre à Joué-sur-Erdre, là encore dans un choc frontal. Dans l’autre véhicule, une femme de 38 ans a été hospitalisée dans un état très grave. Et ce mardi, en début d'après-midi, un véhicule s'est encastré sous un camion à Prinquiau (Z.A. des Basses-Landes), faisant un mort, un homme de 51 ans.
Interrogé par nos confrères d’Ouest France, Laurent Buchaillat, directeur de cabinet du préfet, apporte un début d’explication à cette hécatombe. Il évoque un « relâchement des comportements ». Il appelle à une « prise de conscience individuelle. Sur la route, celui qui décide de vivre, c’est celui qui est au volant ! ». Le discours est semblable du côté de l’association de la prévention routière en Loire-Atlantique. Régis Béranger est le directeur départemental de l’association. Il dénonce une forte augmentation de l’utilisation du téléphone au volant. En 2013, un sondage TNS Sofrès nous apprenait que 61 % des moins de 35 ans lisaient leur SMS en conduisant. Régis Béranger appelle à une prise de conscience et réclame une justice plus sévère.
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Rappelons que le fait d'écrire un message en conduisant multiplie par 23 le risque d'accident.