Publié : 19 avril 2016 à 7h17 par Anthony MARSAIS
Un habitant du Loroux-Bottereau jugé pour avoir tenté d'étrangler sa femme
Les faits s'étaient déroulés à l'automne à Thouaré-sur-Loire. Le mari écope de 4 mois de prison avec sursis.
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Un habitant du Loroux-Bottereau a été condamné lundi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir frappé et tenté d'étrangler sa femme le 21 novembre dernier à leur ancien domicile conjugal de Thouaré-sur-Loire.
Cet agent de prévention de 45 ans n'avait ce jour-là "pas supporté" que son épouse "regarde des SMS" sur son téléphone portable : il avait alors commencé à lui donner des coups dans les jambes, l'avait couchée sur le canapé, puis lui avait posé les deux mains sur sa gorge. La victime était toutefois parvenue à se dégager, pendant que leur fille était partie à l'extérieur pour appeler des voisins à l'aide. Quinze jours d'arrêt de travail lui avaient été prescrits.
L'homme - qui était jusqu'alors inconnu de la justice - a en fait radicalement changé de comportement depuis qu'il a fait deux tentatives de suicide, dont l'une du haut du pont de Thouaré... "Jusqu'alors, il proférait des insultes ou cassait des objets, mais il n'avait jamais eu de violences physiques", confirme sa femme.
Depuis, le couple a entamé une procédure de divorce, et le prévenu a quitté le domicile conjugal. Cinq mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve "de dix-huit à vingt-quatre mois" avait néanmoins été réclamés à l'encontre du prévenu par le parquet : le procureur de la République voulait que l'intéressé soit, dans ce cadre, obligé de suivre des soins et d'indemniser sa future ex-femme. Il souhaitait également qu'il lui soit interdit de se présenter à son domicile.
Une peine de prison avec sursis était "amplement suffisante", avait répliqué son avocate. "C'était sa toute première scène de violences physiques : jusqu'alors, il se cognait la tête contre les murs, mais c'était toujours dirigé contre lui, jamais contre les autres", avait plaidé Me Amélie Gizard.
Son client devra également payer 150 € de dommages et intérêts à sa future ex-femme, et 600 € pour ses frais de justice./GF (PressPepper)