Publié : 9 janvier 2024 à 15h47 par Maxime MARTINEZ
Rennes : la ligne B du métro interrompue pour plusieurs mois
Le trafic sur la ligne B du métro ne reprendra pas avant la fin du mois de mars. Une pièce doit être changée sur l'ensemble des rames.
La station de métro et le quartier ViaSilva
Crédit : Arnaud Loubry - Ville Rennes Métropole
La ligne B du métro à Rennes va connaître une interruption de service de plusieurs mois. Après l'interruption du trafic pendant un mois survenue à la suite d'un court-circuit survenu en novembre dans l'atelier de Saint-Jacques-de-la-Lande, c’est maintenant une défaillance mécanique, plus précisément d'un bogie de métro, qui cause cette nouvelle panne depuis le 3 janvier dernier. La pièce précise à l'origine de la panne n'a pas été précisée par Keolis Rennes et Siemens, le constructeur de la ligne..
"Un coup dur"
La maire de Rennes a appelé les usagers à faire preuve de patience face à cette situation qu'elle considère comme "un coup dur". Elle a mentionné une interruption de service qui pourrait durer un trimestre, avec un objectif de reprise pour la fin du mois de mars 2024.
Les bogies des 25 rames de la ligne seront remplacées. Une opération vise à prévenir d’autres pannes similaires à l’avenir et à garantir la sécurité des usagers.
La colère des usagers
Dans le même temps, la colère gronde chez les usagers : l’Autiv, l’association des usagers des transports en Ille et Vilaine, demande le retour du réseau de bus tel qu’il était avant l’inauguration de la ligne B pour faire face à ces pannes à répétitons. Pour elle, la mise en place de bus relais n’est pas suffisante face au trafic généré par ces pannes.
En attendant, la moitié du prix de l'abonnement STAR sera offert aux abonnés mensuels et annuels, en guise de dédommagement après cette nouvelle panne. De plus, le réseau de bus va évoluer pour faire face à la situation: "Nous allons raccourcir la ligne relais pour la rendre plus rapide via Cleunay, République et les Gayeulles. Cela permettra d'améliorer les correspondances pour les lignes qui étaient rabattues vers la ligne b", explique Ronan Kerloc'h, le directeur de Kéolis.