Publié : 7 octobre 2023 à 16h47 par Gwen BROT
Attaque terroriste en Israël. Gérald Darmanin demande aux Préfets de surveiller les lieux juifs.
Suite à l'attaque terroriste ce samedi 7 octobre 2023 en Israël, le ministre de l'interieur donne ordre aux préfets de protéger les lieux communautaires
Suite aux évènements dramatiques en Israël ce samedi 7 octobre 2023. Le Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a fait savoir que "suite à une demande du Président de la République", il a donné des instructions aux préfets pour renforcer la sécurité des sites communautaires, notamment les synagogues et les écoles juives. Il a toutefois souligné que la France ne faisait actuellement l'objet d'aucune menace particulière.
Rappel des faits de ce samedi 7 octobre 2023 : L'escalade de la violence
Le 7 octobre 2023 restera gravé dans les mémoires comme le jour où l'escalade de la violence a éclaté à Gaza. Le Hamas a lancé une offensive militaire surprise, tirant des milliers de roquettes et infiltrant des combattants en territoire israélien. Les affrontements ont également abouti à la capture présumée de citoyens israéliens.
Le bilan humain est lourd, avec plusieurs dizaines de morts de part et d'autre, et des centaines de blessés. La ville israélienne de Sderot a été le témoin de scènes tragiques, avec des civils gisant sans vie dans les rues.
Une guerre déclarée
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré : "Nous sommes en guerre, il ne s’agit pas d’une simple opération ou d’un cycle de violence, mais bien d’une guerre." Il a qualifié l'offensive du Hamas d'attaque surprise et a affirmé la détermination d'Israël à gagner cette guerre.
La population israélienne a vécu dans la crainte des sirènes d'alerte antiaériennes, qui ont retenti à travers le pays, y compris à Tel-Aviv et Jérusalem. Les explosions d'interception de roquettes par la défense antiaérienne ont été fréquentes.
Un bilan provisoire tragique
Le bilan des pertes humaines est déjà considérable. Du côté israélien, le Magen David Adom, l'équivalent de la Croix-Rouge, a rapporté la mort d'au moins quarante personnes et 779 blessés hospitalisés. Dans la bande de Gaza, au moins neuf personnes ont perdu la vie, selon les journalistes de l'AFP.
Cette nouvelle flambée de violence survient au dernier jour des fêtes juives de Souccot en Israël, perturbant les célébrations et les vacances scolaires. Elle marque également le cinquantième anniversaire du début de la guerre israélo-arabe de 1973, une période sombre de l'histoire de la région.
L'escalade des hostilités
L'armée israélienne a réagi en qualifiant l'attaque du Hamas d'attaque combinée, comprenant des tirs de roquettes et des infiltrations de terroristes en territoire israélien. Des milliers de réservistes ont été mobilisés pour renforcer les effectifs.
Des civils ont été contraints de fuir leurs maisons dans la bande de Gaza pour se mettre à l'abri de la frontière israélienne, trouvant refuge dans les écoles gérées par l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.
La réaction israélienne
Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a déclaré que le Hamas avait fait une "grave erreur" en déclenchant cette guerre. Les forces israéliennes sont engagées sur tous les fronts pour faire face à l'ennemi.
L'opération israélienne a été nommée "Sabres d'acier", reflétant la détermination d'Israël à répondre de manière ferme à l'attaque du Hamas.
Les frappes aériennes
En réponse à l'offensive du Hamas, l'armée israélienne a mené ses premières frappes aériennes sur Gaza en représailles. Des dizaines d'avions de chasse ont ciblé des objectifs du Hamas dans la bande de Gaza, marquant le début d'une nouvelle phase dans ce conflit.
Cette situation rappelle la fragilité de la région et les tensions qui perdurent depuis des décennies. Les conséquences de cette escalade de violence restent incertaines, mais elles soulignent l'urgence d'une solution pacifique et durable pour la région de Gaza.