Publié : 21 novembre 2023 à 11h36 par Maxime MARTINEZ

"Le problème est grave": ce que l'on sait de la panne de la ligne B du métro à Rennes

Un incendie a touché le garage des métros de Saint-Jacques samedi soir. Depuis la ligne B est à l'arrêt, pour plusieurs jours.

Le métro de Rennes
Le métro de Rennes
Crédit : Bmazerolles / CC BY-SA 4.0 - Wikipedia

Véritable journée de galère dans les transports rennais, ce lundi. La panne du métro B a plongé les 80.000 usagers quotidiens de cette ligne dans la difficulté malgré les bus relais qui ont été mis en place par le réseau STAR. La ligne est restée à l'arrêt depuis samedi soir, date d'un incendie sur un poste électrique à Saint-Jacques.

Selon le directeur général de Keolis Rennes, Ronan Kerloc'h, l'origine de cet incendie est accidentelle. L'incendie s'est déclaré dans un local électrique d’alimentation du garage atelier de Saint-Jacques, où les rames stationnent pour leur maintenance. Actuellement, "les rames ne peuvent plus être acheminées et la circulation est impossible", explique-t-il à Actu Rennes.

 

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Plusieurs jours de galère

La STAR a mis des bus relais en place pour se substituer aux lignes existantes. Des conducteurs en congés ont été rappelés, et tous les moyens humains et matériels sont utilisés pour faire face à cette situation. Des bus qui étaient en place sur d'autres lignes urbaines régulières ont été déroutés vers la ligne de bus de substitution. Cela peut provoquer des retards et une baisse des fréquences sur les lignes habituelles.

Une solution provisoire en attendant une autre solution alternative avant les travaux de réparation qui sont loin d'être entamés. En effet, après l'incendie, les équipes de la STAR analysent ce qui a pu se passer et la réparation pourrait durer assez longtemps. En attendant, une solution de repli avec une nouvelle architecture électrique pourrait être mise en place afin de rétablir le courant et refaire rouler des métros sur la ligne B.

Ce plan B, qui se base sur une opération complexe, doit être mis en place en partenariat avec le constructeur Siemens et validé par les autorités et notamment l'État. En cas de refus ou d'échec de cette solution, les bus relais continueraient de rouler de manière de plus en plus renforcée. Un retour à la normale n'est pas prévu avant plusieurs jours au minimum.


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