Publié : 30 octobre 2015 à 17h19 par Hélène Hamon

Aigrefeuille-sur-Maine : quatre mois de prison pour conduite sans permis et en état d'ivresse

Un homme qui avait refusé de s'arrêter à un contrôle de la douane mercredi dernier à Aigrefeuille-sur-Maine a été condamné à quatre mois de prison ferme. Le jour des faits, il roulait sans permis de conduire et sous l'emprise de l'alcool.

RCA
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Un automobiliste de Maisdon-sur-Sèvre a été condamné vendredi en comparution immédiate à huit mois de prison, dont quatre fermes, après avoir refusé de s'arrêter à un contrôle des douaniers à Aigrefeuille-sur-Maine, mercredi dernier, alors qu'il roulait sans permis et en état d'ivresse.

Un mois de prison supplémentaire a également été révoqué à l'encontre de cet individu, qui avait déjà été condamné par le passé pour un "refus d'obtempérer" similaire. Le tribunal correctionnel de Nantes, qui a ordonné son maintien en détention, a également confisqué sa Renault Twingo.

Enfin, s'il ne veut pas voir sa peine de prison avec sursis transformée en prison ferme, le prévenu sera contraint dans les deux prochaines années de chercher du travail, de suivre des soins et de passer le permis de conduire.

Le soir des faits, vers 23h45, cet homme avait en effet fait mine de s'arrêter au contrôle des douaniers, avant de brusquement redémarrer. Il avait alors touché légèrement le genou d'un des agents, qui ne s'était toutefois pas constitué partie civile.

A l'audience, ce père de deux enfants a admis avoir bu ce soir-là "trois bières de 50 cl" chez un couple d'amis, et que l'alcool était chez lui "un gros souci". Il a aussi reconnu utiliser "tous les jours" sa voiture, bien qu'il ait perdu tous les points de son permis. "Mon scooter est tombé en panne, je n'ai pas d'autre choix pour aller travailler", a-t-il justifié.

"Une peine de prison avec sursis et mise à l'épreuve n'a aujourd'hui plus de sens... Son sevrage, monsieur le fera en détention", avait asséné la substitut du procureur de la République dans ses réquisitions, où elle avait réclamé six mois de prison pour ces faits - soit une peine inférieure à celle finalement prononcée par le tribunal.

Son avocat avait demandé pour sa part au tribunal de ne pas retenir la circonstance aggravante de "risque de mort ou d'infirmité permanente" que son client avait fait encourir au douanier. "Son genou a simplement été frotté par son pare-chocs", avait relevé l'avocat. "Par ma faute, j'ai tout perdu, et je vais entraîner beaucoup de personnes dans ma chute", s'était désolé son client avant que le tribunal ne parte délibérer.



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