Publié : 9 octobre 2018 à 3h12 par Valentin ESTEVE
Grèves et manifestations ce mardi dans l'Ouest
Les syndicats appellent à protester contre la politique sociale du gouvernement. Tour d'horizon des grèves annoncées en Loire-Atlantique et Vendée.
MANIFESTATIONS
Des manifestations sont annoncées ce matin : à 10h place de l'Amérique Latine à Saint-Nazaire, à Ancenis, et place Napoléon à La Roche-sur-Yon. Puis à 10h30 devant la mairie de Châteaubriant et devant le CHU de Nantes.
TRANSPORTS
Les transports en commun seront perturbés. Chez Lila, certaines lignes du réseau effectueront leurs terminus pour cause de manifestation, dès 10h00, aux pôles d’échanges suivants :
- CARDO : 10 / 10 E / 11 / 22 / Lila 1er
- HALUCHERE : 46 / 48 / 60
- BEAUSEJOUR : 20 / 71
- FRANÇOIS MITTERRAND : 50
Par ailleurs, l’arrêt Baco ne sera pas desservi et l’arrêt Gare Sud sera maintenu pendant cette période.
A Nantes, le réseau TAN circulera en horaires jour vert à l'exception de certaines lignes circulant normalement. Les lignes traversant le centre-ville seront également perturbées entre 10h00 et 13h30. Les détails sont disponibles par ICI.
A Saint-Nazaire, les lignes de la STRAN Hélyce, U1, U2, U3 et U4 fonctionneront en horaires du samedi. Les autres circuits, notamment scolaires, tourneront normalement.
ÉCOLES
Des grèves sont annoncées dans certaines écoles. Conséquence : la restauration scolaire et l'encadrement des enfants pendant l'accueil périscolaire (APS) et/ou la Pause midi et/ou le TPE ne pourront pas être assurés dans certaines écoles.
A Nantes, 73 cantines vont rester fermées, 14 pourront accueillir les enfants mais avec des pique-nique fournis par les familles. Et 43 restaurants seront ouvert normalement. Tous les détails par LÀ.
Pour la ville de Saint-Nazaire, le détail est disponible sur ce document.
CORDEMAIS
Les salariés de la centrale de Cordemais sont aussi appelés à la grève ce mardi. Les deux unités charbon seront stoppées dès ce matin, et un piquet de grève sera maintenu jusqu'à la mi-journée. La CGT s'inquiète d'une possible "destruction d'emploi". Le gouvernement envisage en effet de fermer les centrales à charbon à l'horizon 2022,
TIPIAK
Chez Tipiak, c'est une prime de plus de 500 000 euros octroyée au patron du groupe Hubert Grouès qui est dans le collimateur des syndicats. Ils appellent aussi à cesser le travail ce mardi. Des manifestations avaient déjà eu lieu cet été devant les usines de Malville, Pontchâteau et Saint-Herblain.