Publié : 10 mars 2021 à 7h35 par Hélène HAMON
Portrait. "Quand on est une petite fille on doit pouvoir faire ce que l'on veut"
Virginie Bachelier travaille au service des sports de Ouest-France. Ce mercredi 10 mars, rencontre avec une journaliste sportive passionnée et passionnante.
Depuis une dizaine d'années, elle écume les stades, suit des matchs, brosse des portraits de sportifs. Du Roudourou à Guingamp au Stade Malherbe de Caen, en passant par l'enceinte Raymond Kopa à Angers, les travées des stades n'ont aucun secret pour Virginie Bachelier. Elle travaille dans l'un des quotidiens les plus lus du pays, Ouest-France, et a fait sa place au sein du service des sports. Un métier passionnant, prenant, où les hommes sont souvent plus nombreux que les femmes.
Virginie Bachelier n'est pas arrivée là par hasard. Cette fan de basket est tombée dans la marmite du sport quand elle était toute petite. « J'ai suivi mon papa dans les stades de foot le week-end » raconte-t-elle. « Au fond, j'ai toujours su que je voulais faire ça. À l'école de journalisme de Lannion, où j'ai fait mes études, j'allais naturellement vers des sujets sportifs ».
La machine est donc lancée, mais il reste une inconnue pour Virginie. « Je ne savais pas encore si je pouvais en faire mon métier ». Il faut dire, qu'il y a encore quelques années, les femmes, dans ce milieu, étaient peu nombreuses. L'animation des émissions TV dédiées au football ou au rugby était souvent réservée aux hommes. Ce manque de représentation féminine aurait pû être un frein pour Virginie Bachelier. Finalement, elle en a fait une force. Et les choses changent. « De plus en plus de jeunes filles osent dire qu'elles veulent faire ce métier ».
Si les choses bougent, il reste encore du chemin. Un exemple est parlant, le football.
S'il fallait retenir une phrase de cet interview, ce serait celle-ci. Écoutez le message de Virginie Bachelier.